Qui Sommes Nous

K-Challenge

K-CHALLENGE LAB

Competition makes you smarter

K-Challenge, fondée en 2001 par Stephan Kandler, est la première Sport-Tech au monde qui rassemble les meilleurs sportifs, ingénieurs, techniciens et experts français ayant l'objectif ultime de remporter des plus grandes compétitions de la voile internationale.

La maîtrise de cet environnement ultra-compétitif et aléatoire est le stimulant de notre créativité et de notre capacité d’innovation.
Une aventure humaine, sportive et technologique
La Sport-Tech K-Challenge est donc un véritable incubateur de talents et le creuset idéal pour le développement d’innovations majeures. 

Soutenu par la Fédération Française de Voile et le Ministère de la Mer, un programme et un package techno-sportif de très haut niveau de plusieurs années a été mis en place pour enfin conquérir les trophées les plus prestigieux et développer des innovations majeures dans le domaine de la mobilité et de la transition écologique.


Véritable BOOSTER marketing

Notre plateforme à 360° permet à nos sponsors d'exposer leurs marques au niveau mondial et fédérer leurs employés autour des valeurs intrinsèques de notre sport : excellence, esprit d'équipe, protection de l'environnement, innovation.


Incubateur ultra-performant

La sport-tech K-Challenge offre aux investisseurs un retour sur investissement fortifié pas des revenus diversifiés : Actifs mobiliers et immobiliers, Sponsoring, Propriété Intellectuelle, Formation de haut niveau, Logiciels, Brevets, Franchise sportive, Nouvelles technologies.

Management

  • 4316

    Stephan Kandler

    Fondateur et co-directeur
    Stephan Kandler
    4316
    Fondateur et co-directeur

    Fondateur de la sport-tech K-Challenge, Stephan Kandler, qui s’est forgé une solide expérience dans le nautisme au cours des trois dernières décennies, fait partie des figures incontournables de la voile internationale. Après un break loin des pontons, il repart pour une 2nde campagne America’s Cup avec toujours la même envie. Et des ambitions plus larges, au-delà de la compétition.

    Né d’un père Allemand, pionner du programme Airbus à la fin des années 1960, et d’une mère Française, Stephan Kandler quitte l’Allemagne très jeune pour la France. Après une école de commerce à Toulouse, il se lance dans l’aventure entrepreneuriale en créant K-Yachting International, société d’import et de distribution de voiliers de course. Visionnaire, il décide d’importer le Mumm30 et le positionne comme futur bateau du Tour de France à la Voile malgré le scepticisme de certains. Pari gagné : ce dernier remplace le JOD 35 dès 1999. Un succès qui lui montre qu’il faut toujours croire en ses convictions. K-Yachting Pro-Am Cup, Tour de Corse en double, Championnat du Monde et Championnat d’Europe de Mumm 30… : Stephan Kandler organise de nombreux évènements véliques tout en poursuivant son activité de broker et d’équipier (vainqueur de la One Ton Cup en 1999). Une expérience très formatrice puisqu’elle l’amène à chercher des sponsors, convaincre les collectivités et les marins. Au cours de sa carrière, il lève plus de 50 millions d’euros en sponsoring et dirige des teams et entreprises de 10 à 80 personnes. Toujours au contact du haut niveau, l’homme, dont l’entreprise a contribué au lancement de la carrière de l’architecte naval Juan Kouyoumdjian, multiplie en parallèle les navigations.

    Ses expériences aussi riches que variées l’amènent à fonder K-Challenge le 4 décembre 2001 en vue de la 32e America’s Cup, qui se disputera à Valence (Espagne) en 2007. Pionnier dans tout ce qu’il entreprend, une qualité qu’il tient de son père Ortwin, Stephan monte une équipe jeune et talentueuse. Précurseur en matière de diversité, il fait la part belle aux femmes à terre comme en mer et nomme l’américaine Dawn Riley au poste de Team Manager. « Nous avions le 2e plus petit budget de la Coupe mais nous avons essayé d’ouvrir le jeu, d’innover. Nous avons terminé 8e mais 3e meilleur Challenger français en nombre de victoires par rapport au nombre de régates courues », indique-t-il. Cette campagne fut la première de futurs talents comme Guillaume Verdier, Sébastien Col, Nicolas Charbonnier ou Benjamin Muyl. En 2009, il s’associe au triple champion olympique allemand et double vainqueur de l’America’s Cup Jochen Schümann pour créer ALL4ONE, dont il prend la direction. Sponsorisé par Audi, le team signe trois podiums et une victoire sur l’Audi Med Cup 2010 et 2011, il remporte la Copa del Rey en 2012 et atteint par deux fois les demi-finales du Louis Vuitton Trophy en 2010 sous les couleurs de Geodis, Un circuit international dont il organise la première étape, à Nice. 

    Après un projet avorté de campagne sur l’America’s Cup avec Olivier de Kersauson, le retrait d’Audi du projet et le décès de son père, Stephan Kandler met la voile entre parenthèses entre 2014 et 2021 et se concentre sur les affaires familiales, dont le Château Tourril (Languedoc). Il fait également l’acquisition d’un second vignoble dans la vallée du Rhône : le Domaine des Pentelines. Pour autant, sa passion pour la régate ne faiblit pas et il suit de près l’America’s Cup en 2021. Convaincu de l’intérêt de revenir sur la prestigieuse compétition et des chances françaises de performer, il se rapproche de Bruno Dubois. Les deux hommes s’associent en vue de la 37e America’s Cup. En 2022, le projet se concrétise contre vents et marées, avec une vraie volonté d’accompagner une équipe française compétitive. L’arrivée du Groupe Accor et de sa marque Orient Express leur permettent de lancer la campagne. « La Coupe est un creuset de l’innovation dans le domaine maritime. Après la campagne de 2007, plusieurs ingénieurs ont créé leur propre société avec des innovations majeures. L’un de nos objectifs, cette fois, est de voir ce que nous pouvons faire pour appliquer ce que nous développons pour la compétition à l’industrie ». L’objectif : contribuer notamment à la décarbonation des transports, tout en conservant ses ingénieurs une fois la compétition terminée. « Notre volonté est que K-Challenge, première sport-tech au monde, perdure après la Coupe. Nous travaillons actuellement sur plusieurs technologies dont la simulation numérique, que nous pourrions transposer à d’autres domaines ainsi que le bateau hydrogène à foil. Notre ambition est de contribuer à rendre la filière française plus compétitive. Accor a d’ailleurs investi dans la filiale K-Challenge Labs dans ce sens ».

    Stephan Kandler en bref

    Date de naissance : 11 juillet 1970
    Lieu de naissance : Munich (Allemagne)
    Nationalité  : Franco-allemande

    Extrait palmarès en navigation
    - Vainqueur de la One Ton Cup 1999 et 2001 (IC45)
    - Vainqueur de la Copa del Rey 2012 (TP52)
    - 3 podiums Audi MedCup (TP52)
    - Trofeo Majorica 1999 (IC45)

    Que représente l’America’s cup pour vous ?
    L’America’s Cup est un rêve de gamin qui m’a attiré dès les années 1980 notamment avec la victoire de l’Australie qui a été l’un des plus grands exploits sportifs de l’histoire du sport. Il n’y a pas d’événement plus complexe et plus inégal, ce qui en fait le challenge humain, sportif et technologique le plus motivant qui soit.

    Un souvenir précis de l’America’s Cup ?
    La victoire de l’Australie en 1983 et celle de K-Challenge face à Alinghi en 2005 à Trapani.

    Votre devise ? Rien n’est impossible


  • 4317

    Bruno Dubois

    Co-directeur
    Bruno Dubois
    4317
    Co-directeur

    Coureur au large, régatier, chef d’entreprise, maître-voilier ou team manager, Bruno Dubois a toujours mené de front plusieurs projets d’envergure dans sa carrière avec le succès qu’on lui connaît. Désormais CEO du France SailGP Team, cette figure emblématique de la course au large est également, avec Stephan Kandler, coassocié de K-Challenge et directeur sportif de l’équipe Orient Express, challenger français sur la 37èmeAmerica’s Cup. Portrait.

    Fils d’un joueur de football professionnel belge, Bruno Dubois grandit en Belgique. Très jeune, il découvre les joies de la navigation, pendant les grandes vacances d’abord, puis avec des amis de la famille. 420, 470, Hobbie Cat : le jeune belge, dont les parents voyagent beaucoup, multiplie les supports et engrange des milles, animé par un esprit d’aventure et d’évasion. Bercé par les récits de Bernard Moitessier mais aussi et surtout par les aventures autour du monde de Jacques Brel, du chanteur Antoine ou de Gérard Janichon et Jérôme Poncet à bord de Damien, il rêve de large. Après ses études, il effectue son service militaire au sein de l’équipe nationale de voile de Belgique et participe aux courses du RORC. Très vite, il trouve des embarquements et convoie de nombreux bateaux sur l’Atlantique pendant deux ans. L’objectif : acheter un Muscadet qu’il modifie et prépare lui-même pour la Mini Transat 1983, sur laquelle il s’impose. En 1984, il s’installe au Canada dont il obtiendra plus tard la nationalité, fonde une famille et participe à la première édition de la Transat Québec – Saint-Malo en trimaran. L’année suivante, il envisage de s’aligner au départ de la Whitbread mais privilégie le Tour de France à la Voile et son travail de maître-voilier. Ce n’est que partie remise. Il participe à l’édition suivante en tant que skipper de Runacor. De retour en Europe, au Danemark puis en France où il prend la direction de North Sails France, il continue de mener de front carrière professionnelle et course au large, qui sont étroitement liées. Trophée Jules Verne avec Ellen MacArthur, deux participations à la Transat Jacques Vabre avec Mike Golding, convoyages et régates sur plusieurs circuits : Bruno Dubois enchaîne les courses sur une, deux ou trois coques jusqu’à son chavirage en Extreme 40 en 2009. Il a alors 50 ans. « J’ai été blessé et un peu traumatisé par l’accident. Après la Transat Jacques Vabre 2011, je me suis dit que le temps était venu pour moi de raccrocher les bottes et le ciré », raconte-t-il.

    L’histoire ne s’arrête pas là. Contacté par Mark Turner, il prend la direction de Dongfeng Race Team en 2013 pour la Volvo Ocean Race 2014/15 et démissionne de son poste chez North Sails, dont il reste actionnaire. Il enchaîne ensuite sur l’America’s Cup avec le Groupama Team France dont il devient team manager. Une compétition qu’il connaît bien pour y avoir participé en tant que régleur et responsable du département voiles pour Areva en 2007, sous la houlette d’un certain… Stephan Kandler. L’homme rempile ensuite pour une deuxième Volvo Ocean Race à la tête de Dongfeng Race Team, avec cette fois la victoire à la clef.

    Deux semaines après la fin du projet, son téléphone sonne. Russell Coutts lui offre la direction de l’équipe chinoise sur la saison inaugurale de SailGP. « J’ai accepté. Au bout d’un an, les Chinois ont décidé d’arrêté et j’ai rejoint le France SailGP Team, que je gère depuis 2020. Après quelques changements, on commence à avoir de bons résultats et à jouer avec les meilleurs », indique-t-il. Avec, entre autres, deux victoires en Sail Grand Prix au compteur.

    Loin de se reposer sur ses lauriers, l’homme, toujours en quête de nouveaux défis, s’associe à Stephan Kandler, le fondateur de K-Challenge. « Je connais Stephan depuis 1997. A mon retour du Canada, j’ai fait les voiles du bateau de son père chez North Sails. Stephan naviguait à bord », explique Bruno Dubois « J’ai décidé de me concentrer uniquement sur la partie sportive en lien avec Franck Cammas, qui est en charge de la performance au sein du Design Team ». Installé en Angleterre, il rêve de signer une belle performance sur le plus vieux trophée sportif au monde. « On a une opportunité exceptionnelle avec une équipe et un bateau performant. Ça me fait rêver. J’ai envie d’aller le plus loin possible avec ce team et d’apporter mon expérience à la nouvelle génération ».

    La suite, Bruno Dubois, fraîchement diplômé en coaching, l’envisage toujours dans le nautisme. « J’ai fait une maîtrise de coaching en préparation mentale l’an dernier. J’aimerais bien me tourner vers ça après la Coupe et suivre un ou deux sportifs dans leur carrière. J’ai également acheté un catamaran de croisière pour me promener ». De beaux projets en perspective !

    Bruno Dubois en bref :
    Naissance en Belgique le 8 septembre 1959
    Double nationalité belge et canadienne

    Votre citation préférée ?
    "Parfois, c’est mieux de s’excuser que demander l’autorisation"

    Quel est le meilleur conseil que l'on vous ait jamais donné ?
    "N'abandonnez jamais" - un conseil de mon grand-père quand j'avais environ 10 ans.

    Que représente pour vous l’America’s Cup ?
    C’est la plus grande compétition technologique à voile. Avec SailGP c’est vraiment le plus haut niveau de régates.

    Un souvenir de la Coupe ? Un SMS de Larry Ellison lorsque nous avons battu les Anglais et les Suédois lors de la coupe aux Bermudes en 2017 avec Groupama Team France.

    En bref

    1991 – 2015 : North Sails
    1983 : Victoire sur la Mini-Transat
    2007 – 2011 :  2 x Transat Jacques Vabre, 
    1989-90 : Skipper, Rucanor Sport sur la Whitbread Round the World Race
    1999 : Farr 45 Champion d’Europe et du monde

    2003 : Jules Verne avec Ellen Macarthur
    2014-15 : Directeur du Team Dongfeng Race Team (Ocean Race)
    2015-17 : Directeur Groupama Team France (35e America’s Cup)
    Depuis 2020, directeur du France SailGP Team
    Depuis 2021, coassocié K-Challenge et directeur sportif de l’équipe Orient Express 

  • 4311

    Louis Viat

    Directeur des opérations
    Louis Viat
    4311
    Directeur des opérations

    Fasciné par les voiliers depuis son plus jeune âge, Louis Viat a fait de sa passion son métier. Depuis son début de carrière au sein du Groupama Sailing Team, le Breton d’adoption n’a jamais quitté le milieu de la course au large. Après plusieurs expériences enrichissantes à des postes clefs, il a rejoint l’Orient Express Team en février 2023 en tant que Chief Operating Officer.

    Originaire de la région parisienne où il grandit avant de partir en pension dans le Centre de la France, Louis passe toutes ses vacances en Bretagne, dans la maison de vacances de ses grands-parents à Saint-Philibert (Morbihan). « Quand j’étais gosse, j’allais frapper à la porte des chantiers à côté pour aller voir les bateaux. Ça me fascinait. C’était l’époque de Fujicolor, Primagaz… On faisait de la croisière, aussi. Je suis monté sur un bateau dès l’âge de trois ans », confie-t-il. Attiré par la mer, il commence la compétition à 14 ans avec sa bande de copains de la Trinité-sur-Mer. Parmi eux, Julien Villion et Corentin Horeau. « C’est allé crescendo quand je suis parti à Nantes faire un DUT Sciences & Génie des matériaux après mon bac S. J’ai commencé à naviguer en F18 avec Julien. On a fait trois-quatre ans ensemble ».

    Pendant ses études, Louis consacre une semaine par mois aux entraînements. « Avec Julien, on devait basculer sur un projet olympique mais suite à un changement de support, on s’est rabattu sur le TourVoile en Mumm30 puis en M34. On a monté un projet avec Multiplast et Safran avec tous les jeunes Trinitains de ma génération. Ça a duré deux ans. On naviguait avec Nicolas Lunven, Antoine Koch. C’était top ». C’est d’ailleurs à la Trinité-sur-Mer que Louis fait une rencontre déterminante : celle de Franck Cammas. « On a eu la chance de naviguer en Open 7.50 avec lui. Le père d’un copain avait un bateau et à l’époque, Franck n’en avait pas. Il a pris la barre de l’Open 7.50. On a fait deux-trois saisons ensemble, puis il m’a rappelé pour des régates en Match Race au milieu des années 2000 ».

    Les deux hommes se recroisent ensuite sur le circuit F18. Louis se tourne vers lui en 2009 pour son stage de fin d’études, qu’il poursuit en Ingénierie d’affaires et gestion de projets au Mans. « Stéphane Guilbaud, qui était alors directeur du Groupama Sailing Team, a accepté de me prendre en stage. J’étais son premier stagiaire. Ça a bien matché. C’était le début du projet Volvo Ocean Race et Extreme Sailing Series. Je suis revenu l’année suivante, raconte-t-il. Je devais passer ma soutenance de fin d’année, mais n’avais pas réussi à trouver une idée cohérente et à valider mon année ». Au lieu de redoubler, Louis décide de partir sur la Volvo Ocean Race avec le Groupama Sailing Team. Volvo Ocean Race, Extreme Sailing Series, TourVoile en M34 qu’il dispute sur l’eau, Class-C : les projets s’enchaînent. « J’ai navigué en double avec Franck en Class-C. On a passé deux ans géniaux à défricher le vol en bateau. On a été les premiers à voler sur des petits catamarans ».

    En 2015, Louis prend du galon et devient COO du Groupama Team France pour l’America’s Cup 2017, qui se dispute aux Bermudes. Une expérience enrichissante et un bel accomplissement pour ce féru de voile. En parallèle, il assure la direction sportive de l’association Team France de 2016 à 2020. Après la Coupe, il poursuit l’aventure avec Franck Cammas et devient Manager de Franck Cammas Racing. Dans ce cadre, il manage le projet Oman Sail pour l’Europe et Norauto – Team France sur le GC32 Racing Tour.

    En parallèle, Louis rejoint la Classe IMOCA en 2019, où il gère la crise Covid-19, entre autres. « J’y ai passé un an et demi. C’était enrichissant de gérer cette situation de crise. J’ai apprécié de travailler avec Antoine Mermod ». Mais très vite, son envie de retravailler pour une équipe le rattrape. « Boris Hermann m’a contacté à la fin de son Vendée Globe. Je n’avais jamais travaillé sur un projet IMOCA. Le projet était déjà en place mais il passait à une dimension supérieure ». En tant que responsable adjoint du Team, Louis gère l’implantation du projet en France et la préparation de The Ocean Race. Avant le départ du tour du monde en équipage avec escales, il décide de faire un break de six mois, lui qui n’a jamais vraiment fait de pause depuis qu’il a commencé à travailler. Son envie de break tourne court quand il reçoit un appel de Bruno Dubois, qui lui propose d’embarquer dans l’aventure Orient Express Team, où il retrouve un certain…Franck Cammas. « On se connaît très bien et on est toujours restés en contact. J’avais travaillé sur la Coupe avec Bruno en 2017 et je connais pas mal de monde au sein de l’équipe navigante. Il y a pas mal d’anciens de Team France Jeunes. Ce projet, que l’on a continué en parallèle du reste, a permis de trouver de vraies pépites ».

    Si tout sourit à Louis sur le plan professionnel, cet amateur de musique classique fan de grand espace de ski nourrit un seul regret : ne pas avoir continué le rugby un peu plus longtemps. « J’ai joué pendant 15 ans. J’avais même envisagé un tout petit peu envisagé d’en faire ma carrière à la fin du lycée. J’avais commencé les sélections régionales. C’est la seule chose qui me faisait rentrer à Paris ». Sa passion pour la mer et le voile aura eu raison de ses ambitions rugbystiques. Sa plus grande fierté : sa femme et ses deux enfants !

    Louis Viat en bref

    Date de naissance : 28 mai 1986
    Lieu de naissance : Paris

    Extrait palmarès
    2020
    Vainqueur Dhream Cup en Multi50 (Solidaire en Peloton)

    2019
    2e Grand Prix de l’Ecole Navale en Multi50 (Solidaire en Peloton)
    2e Foiling Week en Flying Phantom (MACIF)
    5e Eurocat en Flying Phantom (MACIF)

    2017
    Vainqueur Voiles de Saint-Tropez à bord du VOR70 Babsy

    2016
    Vainqueur Copal del Rey en GC32 (Norauto)

    2015
    Vainqueur Little America’s Cup Geneva en Class-C (Groupama)

    2014
    2e du TourVoile en M34 (Groupama)
    Vainqueur Normandy Sailing Week en M34 (Groupama)
    2e Championnat de France Elite de Course au Large en équipage

    2013
    Vainqueur Little America’s Cup Falmouth en Class-C (Groupama)
    Vainqueur TourVoile en M34 (Groupama)
    Vainqueur Normandy Sailing Week en M34 (Groupama)
    1er Championnat de France Elite de Course au Large en équipage

    2012
    Vainqueur Nation J80
    Vainqueur MedRace en M34 (COYCH)
    Vainqueur Spi Ouest-France en M34 (Groupama)

    Que représente l’America’s Cup pour vous ?
    « C’est la compétition qui demande le plus d’engagement à tous points de vue. C’est la plus complexe dans le monde de la voile, le graal de la course inshore mais aussi de la gestion de projets avec toute une symbiose de gestion à terre, de management d’équipe sur l’eau et à terre. Il y a des petits et des gros projets, des stratégies différentes. La stratégie initiale est hyper importante, encore plus sur un projet court. Je suis assez fasciné par cet environnement ».

    Un souvenir précis de l’America’s Cup ?
    « La Coupe 2012, qui a marqué la transition entre non foilers et foilers. Ce qui m’a marqué, c’est la vitesse à laquelle les acteurs de la Coupe se sont penchés sur le dossier des bateaux volants et le gap technique monstrueux qu’il y a eu entre deux éditions. C’est fascinant. Il y a tellement d’argent et de technologie en jeu que lorsqu’une décision réglementaire est prise, tous les teams travaillent sur ces sujets-là et permettent des avancées technologiques énormes ».

    Votre devise ?  
    « Never give up ! »

     

  • 4315

    Antoine Carraz

    Directeur Technique
    Antoine Carraz
    4315
    Directeur Technique

    Mer Agitée, Spindrift Racing, Mer Concept : Antoine Carraz évolue depuis ses débuts dans des structures au sein desquelles excellence rime avec performance. Fort de ses expériences enrichissantes, il a rejoint l’Orient Express Racing Team en mars 2022 en tant que Shore Team Manager avant d’en revenir le Directeur Technique.

    Originaire de Haute-Savoie, Antoine Carraz grandit entre Thônes, Annecy et La Clusaz. S’il passe son enfance loin de la mer, il découvre la croisière dès son plus jeune âge avec ses parents, pendant les vacances. « Je devais avoir deux ou trois ans quand j’ai fait ma première croisière. J’ai ensuite commencé à aller un peu à l’école de voile l’été sur le lac d’Annecy, ça m’a bien plu. J’ai débuté la compétition en double dès l’âge de dix ans en tant qu’équipier sur un dériveur : l’Équipe », raconte-t-il. En parallèle, le jeune haut-savoyard fait beaucoup de ski. « J’ai fait pas mal de compétition en ski quand j’avais entre 9 et 12 ans mais à un moment, mon niveau en voile est devenu supérieur à mon niveau en ski. J’ai continué à en faire en loisir mais la compétition de haut niveau est très prenante. Ça ne laisse pas beaucoup de temps pour faire autre chose à côté », poursuit-il. C’est donc sur la voile qu’il jette son dévolu. Un titre de Champion de France d’Équipe en poche, il enchaîne sur d’autres supports, dont le 420 et l’habitable. Champion de France Espoir de Match Race, Vice-Champion de France de 420, 20e aux Championnats du Monde de la discipline, Antoine enchaîne les compétitions, en France et à l’étranger. « J’ai fait pas mal de Match Racing sur le circuit mondial et participé cinq fois au Tour Voile ».

    Antoine ne néglige pas pour autant les études. Titulaire d’un baccalauréat scientifique, il fait un IUT en Génie Mécanique avant d’intégrer une école d’ingénieurs au Mans. Pour celui qui baigne depuis tout petit dans le milieu de la voile, travailler dans le milieu était une vraie volonté. « Quand on fait de la compétition en dériveur, on navigue tous les mercredis et les week-ends. J’ai toujours voulu travailler dans la voile mais je n’étais pas sûr d’y parvenir. J’ai choisi de ne pas faire une école d’architecture navale mais plutôt une école d’ingénieurs assez généraliste. Je ne voulais pas faire quelque chose de trop spécifique surtout qu’à l’époque, les équipes de course au large telles qu’on les connaît maintenant n’existaient pas vraiment à part Mer Agitée. Les places étaient très chères dans le milieu, ce n’était pas facile d’y rentrer », explique-t-il.

    La chance sourit à Antoine, qui effectue son stage de fin d’études chez Mer Agitée, justement. Dans ce cadre, il travaille sur la conception de l’IMOCA Foncia de Michel Desjoyeaux pour le Vendée Globe 2008. Ingénieur BE IMOCA Foncia de 2007 à 2010, il devient ensuite Boat Captain du D35 Foncia puis du MOD70 éponyme, ce qui lui permet d’allier travail à terre et navigation, principalement en D35 et en MOD70, tout en continuant à faire du Match Racing. « Cette première expérience avec Michel Desjoyeaux, qui a niveau d’exigence hyper élevé et a à la fois des compétences techniques et en navigation, a été la base de tout. Ça m’a mis le pied à l’étrier. J’ai fait mes armes chez Mer Agitée, où j’ai beaucoup appris ».

    La suite de sa carrière, Antoine continue de l’écrire au sein de l’écurie Spindrift Racing, qu’il intègre en 2013 en tant que Directeur Technique. A cette période, il navigue beaucoup sur le Maxi trimaran. « Cette expérience était différente de la précédente mais tout aussi enrichissante. Le Maxi était déjà construit, les autres bateaux étaient des monotypes. J’ai beaucoup navigué et appris à mieux appréhender les bateaux en mer. Ça aide dans le travail de conception », analyse-t-il. Antoine rejoint ensuite Mer Concept en 2018 en tant que Responsable étude et construction de l’IMOCA Apivia. « Je suis arrivé chez Mer Concept au tout début du projet Vendée Globe de Charlie Dalin. J’ai géré la partie technique de bout en bout : de la conception à l’exploitation pendant quatre ans, en passant par la construction. C’était une super expérience », détaille-t-il. « Chez Mer Concept, j’ai moins navigué mais c’était un projet plus global. On est parti d’une feuille blanche Il a fallu construire un bateau, le tester et l’exploiter ».

    Antoine intègre l’Orient Express Racing Team en mars 2022. « Le Team, qui cherchait un Shore Team Manager, m’a contacté. J’avais toujours travaillé dans la course au large en France. J’ai commencé pendant la 32e America’s Cup. A part Groupama, il n’y a pas eu d’autre campagne française depuis. Ce genre d’opportunité ne se présente pas souvent en France. Et forcément, quand on vient de la voile inshore et que l’on est technicien et naviguant, c’est forcément quelque chose qui attire. J’y avais déjà pensé par le passé, mais il fallait trouver la bonne opportunité pour y aller. En 2017, pendant, la campagne de Groupama, je voulais faire le Trophée Jules Verne avec Spindrift. Là, c’était le bon moment car on arrivait à la fin du projet Apivia », confie celui qui occupe finalement le rôle de Directeur Technique au sein du Team. « Quand je suis arrivé, Dimitri Despierres occupait ce rôle. Mais le projet initial n’a pas abouti suite au désistement du partenaire, et Dimitri est reparti chez American Magic. Bruno Dubois m’a demandé si je me sentais capable d’assumer ce rôle sachant que je n’avais pas d’expérience de la Coupe. J’ai accepté. Mes expériences au cœur de différents projets, qui sont assez complémentaires, vont m’aider. J’ai notamment coché la case design avec Apivia, qui a été une expérience enrichissante. Beaucoup de membres du Team ont l’expérience de la Coupe, ça va permettre de compenser », ajoute-t-il avec toute l’humilité qui le caractérise.

    Antoine Carraz en bref

    Date de naissance :  1er février 1983
    Lieu de naissance :  Annecy ( Haute-Savoie - France)

    Que représente l’America’s Cup pour vous ? 
    « J’avais un peu fait le tour des bateaux de course au large même s’ils évoluent, et vécu une grosse transition avec l’arrivée des bateaux à foils. Mais ce sont les mêmes acteurs. L’America’s Cup représente l’excellence. Avec Orient Express Racing Team, on va avoir des moyens différents et on va aller plus dans le détail de chaque paramètre. En tant que technicien, c’est hyper intéressant car on va pouvoir faire des choses pour lesquelles on n’a jamais eu les moyens ni les ressources auparavant. Et il y a une dimension internationale. La Coupe attire beaucoup d’étrangers. J’ai hâte de pouvoir confronter mes idées et ma manière de voir les choses et de travailler avec celle des Italiens, des Anglo-Saxons et des Suisses. Ça va me permettre d’évoluer et d’apprendre encore. »

    Un souvenir précis de l’America’s Cup ?
    « Je suis originaire de Haute-Savoie, à 30 minutes de Genève. Donc je dirais la victoire d’Alinghi en 2003. Je suis allé à Genève voir la Coupe. Ça reste un fait marquant car l’America’s Cup paraissait très lointaine avant. Là, c’était à côté de chez nous, dans un pays où il n’y a pas la mer. Ça a montré que sans être né au bord de la mer, on peut avoir un projet qui tient la route. On pouvait côtoyer les membres du Team sur le lac Léman. Cette victoire a mis un visage et une image sur la Coupe. »

    Votre devise ?
    « Qui ne tente rien n’a rien ! »

    Extrait de palmarès

    2022
    Vainqueur du Spi Ouest-France en Open 7.50

    2017
    2e du Bol d’Or Mirabaud avec Spindrift

    2016
    Vainqueur de la Québec – Saint-Malo avec Spindrift

    2015
    Trophée Jules Verne Spindrift (tour du monde bouclé, record non battu)

    2013
    Record Route de la Découverte avec Spindrift

    2012
    Vainqueur de l’European Tour en MOD70 avec Foncia
    3e de la Krys Ocean Race en MOD70 avec Foncia

    2011
    Vainqueur du Vulcain Trophy en D35 avec Foncia
    Champion de France de Match Racing

    2009
    5e du Tour Voile à bord du Farr30 (Val Thorens)
    3e du Championnat de France de Match Racing

    2008
    4e Tour Voile

  • 5003

    Louis Romieux

    Directeur commercial
    Louis Romieux
    5003
    Directeur commercial
  • 4260
    Jean-Sébastien Chenier-Proteau
    4260

Genèse

K pour Kandler. Ortwin et Stephan. Père et fils, tous les deux passionnés par la mer et les bateaux


Ortwin d’abord, juriste de formation, pionnier du programme Airbus à la fin des années 1960, a été rattrapé par le virus de la mer et a fondé K-Yachting en 1989, une société spécialisée dans l’importation, la location de voiliers de course et surtout dans la construction de prototypes novateurs. 

Stephan, issu d’une école de commerce, a très vite intégré la structure familiale. Les Kandler ont ainsi armé pas mal de bateaux et ont vu défiler de nombreux marins. Dans la lignée du Baron Bich, le père et le fils mettent à disposition des régatiers français, structures et financements.

Tour de France, One Ton Cup, ils sont de toutes les régates. Mais, pour le duo, il n’y avait qu’une seule épreuve sur monocoque, l’America’s Cup !

C’est ainsi qu’est né K-Challenge, K-Challenge est une entité dédiée à la mise en œuvre du projet pour la quête du plus vieux trophée sportif au monde. 

En 2001 à Paris, Stephan Kandler donnait une conférence de presse indiquant son ambition de monter un défi français pour l’édition suivante de l’America’s Cup. Stephan était aux commandes du projet soutenu par Ortwin ; l’américaine, Dawn Riley, avec trois coupes à son actif dont une victoire en 1992 en était la responsable sportive. 
Six ans plus tard, en 2007 à Valence, le challenger français - Areva Challenge - dirigé par Stephan, composé de neuf nationalités et barré par le jeune Sébastien Col, termine à la 8ème place.

L’imbroglio juridique qui a opposé les Suisses et les Américains pour la 33e édition de l’America’s Cup et qui s’est conclu par un duel entre les deux nations seulement, a cassé toute la dynamique mise en place pour pérenniser un projet français malgré un budget conséquent déjà sécurisé.

Cependant, chez les Kandler, on ne se défait pas comme ça de ses passions et on ne baisse pas les bras facilement. Stephan, resté au contact du monde du nautisme et féru de nouvelles technologies, a toujours gardé un œil sur l’America’s Cup et l’évolution de cette dernière.

En 2021, convaincu que les Français avaient de bons atouts et toute leur place dans cet univers, laboratoire de nombreuses innovations, Stephan s’est associé avec un homme aux multiples carrières dans le monde de la voile, Bruno Dubois. 

Forts de leur conviction et de leur persévérance, les deux hommes ont obtenu le soutien de grandes entreprises françaises, au premier rang desquelles le groupe hôtelier Accor et se smarques Orient Express et All.com, et également le groupe L’Oréal, Alpine et MeGroup Photomaton.

Ensemble, ils ont relevé le défi et monté en 18 mois une équipe de 120 personnes, de toute pièce, construit un AC75, un bateau hydrogène et opéré un AC40 afin de participer à la 37e America’s Cup.