Lab : Avitaillement en hydrogène : une première sur l’Atlantique !

A l’occasion du salon Navexpo, à Lorient, fin mai dernier, nous avons utilisé une remorque station d’hydrogène. Pas pour un bus. Pas pour un entrepôt. Pour un bateau à foil.

Et ce n’était pas une simple opération logistique ; c’était une première, sur l'Atlantique !

"Grâce à FETIS Group, et son partenaire Argo-Anleg GmbH, nous avons pu alimenter notre HSV grâce à une station mobile de ravitaillement en hydrogène.
Nous avons fait venir 4 cadres de 13 kg d’hydrogène chacun, soit 52 Kg d’hydrogène au total à 200 bar. ET nous avons utilisé la station mobile pour compresser et remplir ensuite les réservoirs du HSV afin qu’il fasse ses essais".

Étienne ROCHON du VERDIER et Léo Chapalain, respectivement responsable Hydrogène et responsable opérationnel chez K-Challenge, ont géré toute la chaîne :
• de la réception à la compression
• du stockage à l’avitaillement
• du protocole de sécurité à l’autorisation finale

 "Suite à une formation réalisée par Argo-Anleg GmbH sur l’utilisation de la station, nous avons tout fait en autonomie Et maintenant, nous savons ce que ça implique."

Cette opération s'est déroulée dans un contexte où la réglementation est encore absente car l'usage de l'hydrogène est nouveau.

"Nous avons donc élaboré un protocole avec la DREAL, les services Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement, de la SEM Kéroman, la Direction des Ports, le Service de la prospective, de l’économie, de l’environnement et de l’exploitation et la Direction de l’Environnement, pour la Région Bretagne et le Commandant du port de Lorient qui a été ainsi convaincu et a signé l'autorisation sous ces conditions de sécurité bien précises.
Ce travail collectif va dans le sens du développement stratégique de notre partenaire Lorient Agglomération et permet à tout un écosystème d’avancer."


Ce que nous avons testé, c’est le futur :

• Des stations mobiles à hydrogène
• Des opérations sécurisées
• Des usages maritimes concrets
• Et surtout, une molécule propre : de l’hydrogène décarboné, issu du renouvelable.

"Ce n’est qu’un début ! Mais c’est une preuve que la transition est possible, ici et maintenant".